Carnet de voyage – Ile de Mull – Ecosse

Cet été 2018, nous n’avions pas envie de plage. Pas envie de bitume et d’environnement urbain. Mais d’une grosse bouffée d’oxygène. De paysages à couper le souffle. D’étendue verte. D’animaux en liberté.

Cela faisait plusieurs années que Chéri me parlait de son rêve d’aller en Ecosse. Mais les voyages et les opportunités se sont succédés et je n’ai jamais pris le temps de me pencher sur sa destination.

Quand j’ai enfin décidé de me plonger dans mes premières recherches, impossible de ne pas succomber. L’Ecosse a une âme unique. Une ambiance qui vous enveloppe. Une histoire qui saisit.

Le plus difficile aura été de faire un choix, une sélection, un itinéraire pour notre roadtrip. Chaque paysage donne envie d’y plonger.

Je vous emmène dans notre périple avec mes étapes favorites. Et on démarre ici avec l’île de Mull. L’île la plus sauvage de toutes celles qui bordent l’Ecosse.

Les couleurs y sont incroyables. On passe d’une étendue vert tendre à un ciel bleu azur, le tout sur fond de sable blanc. Des ocres, des verts sapins. Des découpes à l’horizon. Des plages, des lochs, des falaises qui se jettent dans la mer. Des étendues à pertes de vues. Une brise fraiche qui vient nous ébouriffer. Des moutons sauvages qui prennent la pause en bord de mer. Et des vaches à cornes qui nous observent du coin de l’oeil perdues au milieu de leur prés sans fin. Waouw… Des paysages uniques que l’on ne trouvera pas avec autant de singularité et de puissance dans la suite du voyage.

On prend le bac depuis Oban jusqu’à Craignure. On longe la côte Est jusqu’au Nord de l’Ile via la B 8035 et la B 8073, jusqu’à Tobermory.

Tobermory est un petit port de pêche furieusement photogénique. Considéré comme le plus beau de l’île. Il ne vole pas sa réputation. L’ambiance fait penser aux pays scandinaves avec ses maisons aux façades colorées. On se promène sur les quais. On visite des petites boutiques d’artisanat local. On s’immerge dans les traditions d’écosse. On flâne. On profite du moment présent et de la quiétude qui règne dans ce port.

On reprend la route jusqu’à la plage de Calgary. La plage de sable blanc de l’île. Si les moutons n’étaient pas en arrière plan pour nous rappeler où nous sommes, nous en oublierions presque l’Ecosse. Un tel paysage est inattendu ici. La plage est sublime. On se laisse bercer par le doux clapotis des vaguelettes qui viennent s’échouer sur le sable. On admire le paysage. La mer, les falaises, les étendues vertes… et les moutons.

Le temps file sur cette île à contempler « Dame Nature« , on reprend donc la voiture et on longe toute la côté ouest jusqu’au Ben More, qui culmine à plus de 900 mètres d’altitude ; avant de rentrer dans les terres pour traverser l’île dans sa largueur et retourner vers Craignure.

On croise encore quelques vaches qui se baladent au milieu des routes, on s’arrête tous les 100 mètres pour faire une photo. Chaque virage laisse apercevoir un panorama encore plus spectaculaire que le précédent. Les jeux d’ombres et de lumières qui découpent les falaises. Les couleurs soutenues qui donnent de la profondeur à la nature. On pourrait rester là juste à admirer la vue.

Mais le ferry sonne le départ. Il est temps de repartir vers Oban. A peine débarquer, on file vers l’un des châteaux les plus photogéniques d’Ecosse : le Castle Stalker. On arrive juste à temps pour le coucher du soleil. Mais que c’est beau. Les oranges, les mauves et les gris se tiraillent la vedette pour former un subtile mélange et créer une douce et à la fois mystique atmosphère.

Nous en sommes au tout début de notre voyage. Nous en avons déjà pris plein les yeux. Et l’Ecosse va encore nous réserver de belles surprises …

(Nous n’avons malheureusement pas eu le temps d’aller jusqu’à la pointe sud de l’île, à Fionnphort. La route qui y mène est pourtant l’une des plus belles de l’ïîe. Ni de nous arrêter à Carsaig et sa baie découpée. Nous serons obligés d’y retourner !)

Tobermory

Plage de Calgary 

Castle Stalker